J’AI TESTÉ POUR VOUS: L’APPLICATION TO GOOD TO GO

Il a fallu que les chiffres augmentent encore et encore pour que nous commencions enfin à nous réveiller face à ce désastre écologique. Mais aujourd’hui, le digital a décidé d’agir, avec le grand succès de l’application smartphone Too Good to Go. Et pour votre (ou le mien ?) plus grand bonheur, je l’ai testé et je vous raconte tout !

Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?

Commençons par le commencement. Le gaspillage alimentaire, qu’est-ce que c’est exactement ? Et bien c’est tout bête, gaspiller c’est perdre ou jeter des aliments encore comestibles. Il a lieu tout au long de la vie du produit, de sa production jusqu’au frigo de la petite famille habitant dans un bel appartement parisien, en passant par le supermarché du quartier ouvert 24h/24.

On estime actuellement que 44% de nos déchets, quels qu’ils soient, correspondent à de la nourriture et aux déchets verts. Cela ne vous dit rien ? Attendez, peut-être que ces chiffres vous seront plus parlants : 1,6 MILLIARDS de tonnes de nourriture produite pour la consommation humaine, par an et dans le monde entier, est gâché chaque année. Cela représente environ 51 tonnes chaque seconde. Vous vous rendez compte ? Personnellement, j’en ai froid dans le dos ! A l’heure où la précarité est malheureusement trop présente dans bon nombre de foyers, je trouve cela inadmissible que des chiffres pareils puissent être publiés.

Et sachez qu’en France, nous ne sommes pas les plus investis.  En effet, c’est tout de même 10 millions de tonnes de nourriture qui y sont jetées chaque année. Croyez-moi, nous avons du chemin à faire. Pas très écolo les français !

Mais alors, si vous et votre simple petite poubelle de cuisine n’avez pas l’impression de jeter tant que ça, vous devez bien vous demander d’où vient donc tout ce gâchis alimentaire ?

Sans surprise, nous sommes absolument tous concernés. Personne n’y échappe, chacun d’entre nous devrait plaider coupable ! En effet, dès la production de nos matières premières, le mot « gaspillage » clignote incessamment en rouge devant nos yeux. Conditions climatiques défavorables, défauts esthétiques, standards de qualité…et hop hop hop les kilos de pommes à la poubelle. Et puis ensuite on retrouve les restaurants peu responsables qui cuisinent ces matières premières et qui préparent trois tonnes de frites, ou qui font des commandes à rallonge, et chez qui le surplus finit à la poubelle ! Même destin dans les supermarchés, où le réapprovisionnement est parfois trop conséquent. Et puis chaque foyer est responsable, bien-sûr ! La maîtrise des dates de péremption n’est souvent pas au rendez-vous, ce qui occasionne des pertes importantes, les légumes légèrement abimés laissés pour compte, ou encore les aliments mal conservés.

Au final, le résultat est le même pour tous, et il s’appelle : POUBELLE.

Ainsi, au lieu de vouloir toujours produire davantage, détruire une nouvelle forêt, construire de nouvelles usines… ne devrions-nous pas déjà commencer par arrêter de gaspiller ce que nous produisons déjà ?

C’est ce à quoi Lucie Basch a décidé de contribuer en fondant l’application To Good to Go.

Quel est le principe de To good to Go ?

To good to go” ? D’où ça sort ça ? Et bien cela veut dire tout bêtement “Trop bon pour être jeté”. Autrement dit, l’idée de cette entreprise créée en 2016 est de contribuer à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Comment cela fonctionne ? Des professionnels rejoignent le réseau To good to Go et sont ainsi rendus visibles sur leur application. L’intérêt est de se faire connaître, de créer un profit supplémentaire, et de s’affirmer comme acteur engagé dans le gaspillage alimentaire. Actuellement, près de 19000 restaurants, 5500 boulangeries, 4400 supermarchés et 865 hôtels se sont lancés dans l’aventure.

Par la suite, un utilisateur s’inscrit gratuitement sur l’application et peut choisir d’aller récupérer un panier surprise dans l’entreprise partenaire de son choix, pour une somme bien inférieure aux sommes habituelles de ces commerçants. Il se déplace ensuite sur le créneau horaire indiqué et profite de son panier pour un peu de temps et d’argent.

Idéal n’est-ce pas ? Les commerçants ne jettent plus leurs invendus, la population consomme en contribuant à la lutte contre le gaspillage alimentaire, et l’environnement s’en porte bien mieux.

Clairement, j’ai adoré le principe ! Et il ne semble pas que je sois la seule, car en avril 2019, c’était déjà 13 635 621 repas sauvés en Europe grâce à To good to Go.

Et petit bonus, l’application contre le gaspillage alimentaire a créé des outils éducatifs pour permettre une sensibilisation au gaspillage tout en restant adaptée à tout âge, et propose des thématiques de travail pour les étudiants en université, afin de participer au développement de leur entreprise.

Pas mal comme concept, non ?

 

Et moi, j’en pense quoi de l’application To good to Go ?

Et oui, comment juger sans même avoir testé ? Je ne me suis pas posée 1001 questions. Encore quelques secondes de téléchargement et… ça y est ! L’application anti-gaspillage alimentaire est désormais installée sur mon smartphone.

Je m’inscris, renseigne mes coordonnées, active la géolocalisation et c’est parti !

Ni une ni deux, je passe en revue les différents partenaires autour de chez moi, et je me laisse tentée par la start-up « le Bon Bocal ». Des produits frais, français, cuisinés par un chef, dans des bocaux en verre, et vendus dans des distributeurs réfrigérés. Le concept parfait pour l’écologie et la lutte contre le gaspillage alimentaire ! J’ai donc sélectionné 3 paniers au prix de 5 euros l’unité, chaque panier contenant un plat et un dessert. Des dates courtes, mais 50% du tarif initial. Le top pour un déjeuner équilibré pour ma santé et mon porte-monnaie.

Je me rends donc à 10min de chez moi chercher mes petits bocaux. Je tombe sur une équipe super sympa, qui me propose de faire mon choix parmi leurs invendus. Pour valider mon achat, je slide ma commande sur l’application To Good to Go, et hop, c’est bouclé. Je leur remets une caution pour les bocaux en verre que je dois leur ramener une fois mes petits plats dévorés. J’adore le concept !

Bon, le plus important, qu’il y-a-t-il au menu ? Un bocal cabillaud-légumes-riz brun pour le déjeuner, et au goûter, un pudding de chia au coulis fruits de la passion et amandes. Pas d’additifs, une étiquette nutritionnelle intéressante, et surtout du goût, je suis conquise !

Mon bilan : l’entreprise a gagné de l’argent sur ses invendus, je me suis régalée toute la journée, ces bons petits plats n’ont pas été jetés, et en plus rien n’est parti à la poubelle, même pas l’emballage. Très bonne expérience pour moi, d’autant plus que l’application To Good to Go est très facile d’utilisation. Je vous le jure, il n’y a rien de compliqué !

Et puis pourquoi se priver des bonnes choses ? Dans ma lancée, je file commander un panier dans le supermarché du coin, pour 4 euros. Même principe, je paye en ligne, et je me rends au supermarché à l’heure indiquée. Quelle belle cagette surprise : légumes, fruits, yaourts, fromage… Encore une fois, aucun regret, j’ai rempli mon frigo pour pas grand-chose, et j’ai évité que cela finisse en benne à ordures.

Vous vous en seriez donc douté, j’adore l’idée de Too Good To Go. J’ai découvert une nouvelle start-up proche de chez moi, j’ai pu manger pas cher, et j’ai contribué à la protection de l’environnement et à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Pourquoi ne pas y avoir pensé avant ?

D’autres concepts en vogue

Petit à petit, les mentalités changent, et le gaspillage alimentaire en France préoccupe de plus en plus d’entre nous. Dans la même idée, l’écologie au quotidien se fait aussi sa place dans l’esprit des français, avec le tri sélectif, et l’attrait pour les commerçants locaux et les circuits courts.

De ces intérêts, naissent de nouveaux concepts, qui suivent les traces de To Good to Go, tels que l’association « Les frigos solidaires ». Le principe ? Des commerçants contactent l’association pour installer un frigidaire dans leurs locaux, et les citoyens peuvent y déposer ce qu’ils souhaitent, tant qu’ils respectent les dates de péremption. Les plus démunis peuvent alors se servir en toute liberté. Chacun contribue ainsi à aider son prochain, tout en limitant le gaspillage alimentaire.

En parallèle, certaines écoles s’intéressent aussi au gaspillage alimentaire en restauration collective, et mettent en place des ajustements de portions pour limiter les déchets une fois la sonnerie de la cantine sonnée.

Ecologie et environnement, gaspillage, gâchis alimentaire, peu importe, nous sommes tous concernés.

Allez, j’en ai fini de cet article, mais avouez, vous êtes convaincues, n’est-ce-pas ? Alors n’hésitez plus à télécharger votre application To good to Go et à vous renseigner sur tous les petits gestes écolo du quotidien. Et si vous aussi, vous avez envie de profiter au mieux de ces petits paniers surprise de fruits et légumes biscornus, n’hésitez plus à contacter notre équipe de Diététiciennes-nutritionnistes, qui vous guideront dans l’atteinte de vos objectifs, en élaborant, avec vous, des menus à base de bons repas équilibrés et gourmands, de saison, frais, et à petit prix.


Une question ? Besoin d’être conseillé ?
Contactez votre nutritionniste chez Maïa Baudelaire au :
01 47 36 00 98
(Du lundi au vendredi de 9h à 18h)

 


Constance, Nutritionniste chez Maïa Baudelaire


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