Bonjour à tous et à toutes et Bienvenue sur la chaîne de la Méthode de Maïa Baudelaire. Pour ceux qui ont désormais l’habitude de nous écouter, peut-être avez-vous reconnu ma voix, je suis Constance, diététicienne-nutritionniste, et nous nous retrouvons régulièrement sur la chaîne pour partager autour de différents sujets de nutrition.
Depuis quelques semaines, j’ai abordé des thématiques assez diverses autour de l’alimentation : perte de poids, pleine conscience, ou grignotages. Des trucs d’adultes quoi… ! Aujourd’hui, j’aimerai m’adresser, toujours aux adultes, mais surtout aux parents.
Et oui, ne vous cachez pas, nous vous avons vu, jour de confinement après jour de confinement, à vous tirer les cheveux parce que les enfants 24h/24 à la maison, cela n’est pas facile à gérer !
Et comme nous sommes des diététiciennes-nutritionnistes attentionnées et à l’écoute, nous avons aussi remarqué que pour occuper ces petites mains hyperactives, beaucoup d’entre vous se sont mis à la cuisine avec leurs enfants, et principalement pour des recettes sucrées : gâteaux, brioches, cookies… C’est top pour le goûter !! Mais qu’en est-il des repas ? Aaaaah oui, j’ai tapé dans le 1000 n’est-ce pas ? Les pâtes et le steak haché ça va, mais avouez que les légumes, vous avez abandonné parce que vous en aviez marre de vous battre pour lui faire gouter, même du bout des lèvres, un malheureux haricot vert ?
Et bien aujourd’hui, j’ai décidé de venir à votre rescousse ! Dans ce podcast, je vous explique pourquoi et comment faire manger des légumes à vos enfants, et je vous donne aussi mes astuces pour savoir comment réagir face à un enfant qui refuse catégoriquement de goûter !
Les enfants et les légumes en France
Alors, alors, faisons pour commencer un petit point sur la situation actuelle en France. Parce que croyez-moi, vous n’êtes pas les seuls chez qui les enfants ne veulent pas toucher à la salade de crudités !
Si vous êtes adepte de la télévision, vous avez forcément déjà entendu la petite pub de « manger, bouger » qui nous informe qu’il faut « manger 5 fruits et légumes par jour ! ». Cela est valable aussi pour nos enfants, même si les portions sont forcément plus petites que celles d’un adulte J
Néanmoins, l’étude ESTEBAN réalisée en 2015 a mis en évidence que seuls 13% des enfants consommaient ces 5 fruits et légumes par jour. Si on prend les choses à l’envers, cela signifie que plus des ¾ des enfants en France ne consomment pas suffisamment de légumes. Pourquoi ? Et bien je n’ai pas de réponse exacte, mais pour la petite anecdote, je suis intervenue dans des classes d’enfants de primaire dans le cadre d’une sensibilisation à la consommation des fruits et des légumes frais, et la grande majorité des enfants ne comprenaient pas ce message des 5 fruits et légumes par jour : certains pensaient qu’il fallait consommer 5 fruits et 5 légumes, et cela leur paraissait insurmontable, tandis que d’autres pensaient que c’était 5 fruits et légumes par semaine… Autrement dit, la communication n’est probablement pas la meilleure, ce qui appuie sur une nouvelle chose très importante : en tant que parents, vous avez tout votre rôle à jouer dans cette sensibilisation !
Parce que oui, pour rappel, les fruits et légumes constituent la principale source de vitamines et minéraux dont les besoins chez l’enfant sont particulièrement importants compte tenu de la période de croissance qu’il traverse. Il est donc indispensable que vos petits bouts mangent suffisamment de légumes.
Pourquoi mon enfant ne veut-il pas manger de légumes ?
Mais alors, vous allez me dire : « elle est bien gentille la diet’, mais moi, mon fils, il n’en veut pas de tous ces légumes ! ».
Et je vous répondrais que je suis bien au courant ! Mais qu’il y a des explications à cela, et qu’en comprenant davantage ce que ressent votre enfant, vous arriverez peut-être à mieux aborder la chose avec lui.
Parce qu’on ne leur présente les légumes comme un aliment « positif »
Et bien oui, soyons honnêtes, les légumes sont très souvent présentés comme LA contrainte de l’assiette pour les enfants, et on sait bien que les enfants sont très souvent dans l’opposition et dans le test de leurs parents. Ne vous est-il jamais arrivé de menacer votre enfant de le punir de dessert s’il ne mangeait pas ses épinards ? Et bien forcément, à termes, les enfants finissent par associer épinards et punition, et hop, bonjour la connotation négative à ces pauvres épinards innocents ! Vous pouvez être sûr que jamais il ne les remettra dans sa bouche.
Par ailleurs, on parle toujours de santé quand il est question de manger des fruits et des légumes : pourquoi ne pas parler plutôt de plaisir ? Car, qu’on se le dise, un enfant, savoir que manger des fruits et des légumes tous les jours contribuera à limiter le risque de développer certaines maladies, il s’en fiche ! Ce qui l’intéresse c’est le moment présent (et il n’est pas question de lui enlever cette capacité à profiter du moment présent, que l’on perd en grandissant ; vous vous souvenez de la pleine conscience ?
Parce qu’au niveau des 5 cinq sens, les légumes, ce n’est pas ce qui les émoustille de premier abord :
Les cinq sens, si vous avez écouté les précédents podcasts sur manger en pleine conscience, vous avez compris qu’il s’agit de la base de nos sensations. La vue, le goût, l’odorat, l’ouïe ou encore le toucher sont indispensables au cours de la prise alimentaire, et encore plus pour un enfant qui est en pleine découverte de son assiette.
Le problème avec les légumes, c’est qu’ils sont souvent amers, et l’amertume, c’est un goût qui, naturellement, ne plait pas aux enfants. Eux vont être plutôt attirés par le sucré, d’où le fait que l’on ait plus de facilité à faire manger des fruits aux enfants, ou des légumes sucrés comme la carotte ou la tomate (qui, techniquement, est un fruit.).
Naturellement, les légumes sont donc moins appétents pour un enfant qu’un plat de coquillettes au gruyère, ce qui explique pourquoi ils se dirigeront davantage vers les pâtes que vers les légumes.
Parce que les enfants mangent ce dont ils ont envie et c’est tout !
Et oui, les enfants ont de la chance : ce sont les rois de l’alimentation intuitive ! Ils n’ont pas toutes ces contraintes liées à la peur de prendre ou de perdre du poids, ou encore à la santé que nous pouvons avoir en tant qu’adulte. Toute la restriction cognitive que nous pouvons appliquer quotidiennement à nos repas est inconnue pour eux : ils mangent ce dont ils ont envie, ce qui les inspire, ce qui fait fonctionner leur imagination.
Par exemple, chez les petits, la soupe est plus souvent facile à manger que les légumes cuits dans l’assiette car elle est associée à l’histoire du « si tu manges de la soupe, tu vas être fort et grandir vite ! ». Les enfants ont hâte d’être des grands, donc vont avoir tendance à apprécier la soupe. Cette petite histoire associée au bol de soupe peut les aider à être plus confiants dans la découverte de ce nouvel aliment. Au contraire, en grandissant, les enfants comprennent bien que la soupe ne fait pas vraiment grandir, et du coup, c’est un peu plus difficile… Et puis plus tard, en tant qu’adulte, ils ont finalement tendance à y revenir mais pour d’autres raisons, et surtout car ils y voient l’aspect santé et équilibre alimentaire.
Autrement dit, les enfants mangent ce qui va leur procurer du plaisir, ce vers quoi leur corps va les diriger intuitivement, ou ce qui va les amener à rêver un peu : c’est beau cette innocence n’est-ce pas ? Si seulement beaucoup d’entre nous pouvaient revenir à ces bases ! Rassurez-vous cela n’est peut-être pas peine perdue, rendez-vous dans quelques semaines sur la chaîne pour parler d’alimentation intuitive.
Parce que les enfants ont peur de l’inconnu :
C’est tout bête mais c’est humain, naturel, et nous le ressentons aussi parfois en tant qu’adultes. Imaginez par exemple que l’on vous propose de manger une brochette de criquets grillés au barbecue. Je vous imagine bien derrière votre téléphone à vous dire : « aaah mais elle est dégoutante cette diet » ! Mais non, je vous assure que cela se fait de plus en plus. Bref, dans tous les cas, c’est une chose inconnue pour vous, et vous seriez bien rassuré si votre belle-mère croquait un petit bout avant vous et si vous pouviez vérifier qu’elle ne s’écroule pas avec des convulsions dans les 2 min qui suivent, n’est-ce pas ? Et bien vos enfants, c’est pareil ! Si vous mangez des légumes avec plaisir devant eux, ils auront plus de facilité à goûter que si vous êtes vous-même à trier chaque petit pois du riz cantonais ou que vous mangez vos crudités avec une tête de 10 pieds de long.
Vos enfants fonctionnent en permanence avec le mimétisme : cela fait partie de leur développement, et c’est comme cela qu’ils s’aventurent dans de nouvelles situations, et qu’ils osent explorer le monde. Ils copient sur papi, mamie, maman, papa, les frères et sœurs ou les copains de l’école. Et je pense que ce mimétisme, vous avez pu en prendre connaissance le jour où cette petite bouche angélique vous a sorti un énorme gros mot qui vous avait probablement échappé la veille en rouspétant sur votre conjoint… Dans l’assiette c’est pareil, les enfants sont très observateurs et vont avoir tendance à vous prendre comme modèle !
Et puis aussi, il ne faut pas oublier que vient un âge, entre 18 mois et 6 ans, où les enfants commencent à se détacher un petit peu de maman et à vouloir devenir autonome. Ce comportement est tout à fait normal et va aussi se ressentir dans l’assiette. Typiquement, vous avez peut-être observé que votre enfant commence à être vraiment observateur de tout ce que vous lui mettez dans l’assiette. Autant avant, il vous faisait entièrement confiance, autant maintenant, il commence à être un peu plus curieux à propos de ces petits trucs bizarres en rondelles qui remplissent son assiette. C’est une bonne chose : il s’interroge, il observe, et il commence à prendre ses marques en tant que petit être indépendant de sa maman. Mais c’est aussi l’âge où votre enfant peut commencer à refuser de manger certains aliments, et malheureusement pour vous, ce sont souvent les légumes qui en sont la cible ! C’est ce que l’on appelle la néophobie alimentaire. C’est la raison pour laquelle, très tôt, et dès la diversification alimentaire, il faut habituer vos enfants à ce que leur alimentation soit variée, et leur proposer des légumes différents et sous toute leur forme. Mais attendez, je m’avance un petit peu, je vous donnerai mes astuces en dernière partie de ce podcast.
Comment se comporter face à mon enfant qui refuse de manger des légumes ?
Maintenant que nous avons fait un petit peu le tour des différentes raisons pour lesquelles un enfant pouvait refuser de manger des légumes, j’espère que vous comprenez désormais un petit mieux votre petit monstre.
Néanmoins, comprendre c’est une chose, mais agir, c’en est une autre ! Comment se comporter lorsque votre enfant refuse de manger ses légumes ?
Et bien la première chose à savoir pour commencer : vous n’êtes pas une mauvaise mère, ni un mauvais père, si votre enfant préfère donner les brocolis au chien plutôt que de les manger. Déculpabilisez, soufflez un bon coup, et suivez ces quelques conseils.
Déjà, ne vous énervez pas, ne le forcez pas, ne le punissez pas. Tous ces comportements sont associés à du stress, et à une ambiance négative. Encore une fois, l’enfant finira par faire le lien entre situation stressante et légumes, et finira peut-être par les manger contraint et forcé, mais sans plaisir aucun !
Sachez qu’un enfant ne se laissera pas mourir de faim. Il est donc important de lui imposer des limites, et de ne pas le laisser constamment choisir ce qu’il veut manger. Néanmoins, il n’est pas question de le forcer non plus. Il doit goûter, et s’il n’aime pas, il peut laisser de côté. L’important est qu’il n’ait pas peur de mettre à la bouche pour goûter. Après, il ne faut pas oublier qu’un enfant reste un humain, et qu’il a des goûts comme nous en tant qu’adultes. Il a donc le droit de ne pas aimer.
Pour goûter, ne lui proposez pas une énorme cuillère. Proposez-lui plutôt un tout petit bout, qu’il puisse bien voir à quel point il est petit, et qu’il soit moins réticent à gouter.
Retenez dans tous les cas qu’il n’y a rien de dramatique au fait qu’un enfant n’ait pas mangé son assiette. S’il refuse de goûter, on poursuit le repas de la même façon, l’enfant aura tout de même le droit à son dessert. Il faut discuter avec lui et dédramatiser la situation. Si l’enfant est en stress dès qu’il voit un légume inconnu dans son assiette car il sait que vous allez le garder à table 2h pour qu’il finisse entièrement son repas, vous vous imaginez bien qu’il ne verra aucun plaisir à goûter de nouvelles choses. De la même façon, s’il ne finit pas entièrement son repas, que cela soit les pâtes ou le yaourt, ne le forcez pas. Comme je le disais, un enfant sait se réguler selon ses besoins : s’il s’arrête de manger, c’est qu’il n’a plus faim. Ne le forcez donc pas à finir, au risque que plus tard, en tant qu’adolescent ou adulte, il ne soit plus capable d’écouter ses sensations alimentaires, et soit amené à des consommations alimentaires excessives.
Le moment du repas est un moment familial de partage qui ne doit pas être source de stress ou de crainte. Alors peace and love !
Quelles sont mes astuces pour intégrer des légumes dans les assiettes ?
Bon, et bien maintenant que nous avons un peu plus parlé de la psychologie de l’enfant face aux légumes, je vous propose de laisser s’exprimer mon âme de diététicienne et d’amoureuse de la cuisine. Voici mes quelques astuces pour faire manger des légumes à vos enfants.
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Montrez l’exemple
Comme nous l’avons vu précédemment, les enfants sont dans le mimétisme permanent lorsqu’ils sont petits. Faites donc en sorte de manger vos légumes avec un grand sourire pour qu’ils comprennent que vous les mangez avec grand plaisir et que vous n’êtes pas en train de vous empoisonner ! Ils seront davantage en confiance pour eux-mêmes mettre à la bouche des aliments que vous leur assurez d’être tout à fait sûrs.
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Misez sur le plaisir
Les enfants mangeant par plaisir, et uniquement par plaisir, faites-en sorte d’amener les carottes non pas comme un légume riche en beta-carotène, mais comme un légume au goût sucré et surtout super bon ! Jouez la carte du plaisir gustatif pour leur donner davantage envie d’essayer à leur tour.
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Agissez dès le plus jeune âge
En général les fruits sont sucrés donc cela passe plutôt bien chez les bébés. Les légumes, un peu moins. N’hésitez donc pas à proposer des légumes différents dès la diversification alimentaire. Plus votre bébé aura été en contact avec des légumes et des goûts différents, moins il aura peur par la suite de goûter de nouvelles choses. Autrement dit, n’attendez pas qu’il boude déjà les bâtonnets de carottes pour agir !
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Faites jouer leurs sens
Et oui, la diversification alimentaire menée par l’enfant, vous connaissez ? Et bien dans ce mode de diversification, ça patauge dans la purée de petit-pois et les petits bouts de pomme. En clair, votre serpillère sera votre meilleure amie. Mais c’est aussi la meilleure façon pour vos enfants de découvrir les légumes sous toute leurs formes : ils peuvent les toucher, mettre les doigts dedans, les croquer, les sentir… En clair ils partent à l’exploration, et cela joue beaucoup dans la découverte des légumes !
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N’hésitez pas à proposer et re-proposer
Votre enfant est un peu réticent aux haricots verts ? Pas de panique, c’est vrai que c’est un peu bizarre ces longs bâtons verts, ça n’inspire pas trop la confiance !
S’il ne veut pas goûter, ok pour cette fois, mais on re-propose une prochaine fois sous la même forme. Pas besoin de lui proposer une fois par jour, une fois toutes les 2 semaines suffit jusqu’à ce qu’il goûte. On estime qu’il faut re-proposer environ 8 à 10 fois un aliment à un enfant avant d’affirmer que, ok, c’est peut-être parce qu’il n’aime vraiment pas cela.
Dans tous les cas, tant qu’un aliment n’est pas familier pour l’enfant, il est préférable de lui proposer sous la même forme, car il aura tendance à le considérer comme nouveau si vous le passez en purée par exemple. Evitez de tromper votre enfant à tout cacher sous une couche de béchamel : il le verra le petit bout de haricot vert, soyez-en sûr ! Il est important que votre enfant découvre le vrai goût des légumes, pas celui des sauces ou fromages qu’on peut y ajouter !
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Faites-lui découvrir les fruits et légumes par le jeu !
Le jeu, c’est le meilleur moyen pour un enfant d’apprendre ! Lancez-vous donc dans des jeux autour des fruits et légumes pour que vos enfants se familiarisent avec leurs formes et leurs couleurs. Chaque semaine, nous proposons des activités pour enfant autour des fruits et légumes afin de les occuper pendant le confinement ; pensez à vous inscrire directement sur notre site maiabaudelaire.com pour tester tout cela tant qu’il est encore temps ! Vous recevrez tout directement par mail, et quatre fois par semaine !
Plus votre enfant sera familiarisé avec les légumes, moins il sera réticent une fois qu’ils seront dans son assiette.
Cela peut paraître tout bête, mais vous le voyez bien avec le confinement : vos enfants adorent ça ! Alors autant allier l’utile à l’agréable, et en profiter pour faire un peu d’éducation nutritionnelle pendant ces moments de cuisine.
Pour commencer, lorsque cela sera de nouveau possible, n’hésitez pas à emmener vos enfants aux courses avec vous pour qu’ils puissent découvrir la diversité des fruits et de légumes. Vous pourrez ainsi leur montrer les fruits et légumes sous leur forme brute, et les impliquer dans le choix des légumes qu’ils seraient curieux de goûter. Évitez ainsi les fruits et légumes déjà prédécoupés pour que vos enfants puissent les choisir par eux-mêmes.
Par la suite, mettez-vous aux fourneaux et laissez les commandes à votre petit bout : lavage, épluchage, découpage si possible, cuisson… Plus votre enfant pourra manipuler, goûter, voir, plus il sera en confiance. Et quand viendra le moment de manger, il sera déjà plus simple de lui faire goûter.
Pensez aussi à accompagner un légume nouveau avec un peu de pâtes ou de riz par exemple, pour rassurer votre enfant sur le contenu de son assiette : tout ne lui sera pas inconnu.
D’ailleurs, si vous êtes un peu en manque d’inspiration du côté des recettes, nous proposons un programme alimentaire famille chez Maia Baudelaire. C’est tout simple : on fait un point sur toute votre famille, les goûts, les allergies et les besoins de chacun, et on construit des menus familiaux entièrement personnalisés que vous recevrez chaque semaine. Plus besoin de réfléchir aux recettes, à quoi manger ce soir, ou au contenu du caddie, vous n’avez qu’à vous laisser guider, et à profiter du moment de cuisine en famille !
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Instaurez un petit potager
Si vous avez la chance d’avoir un jardin, profitez-en pour mettre en place une nouvelle activité potager à la maison ! Pour davantage se familiariser avec les fruits et légumes, il peut être intéressant pour votre enfant de connaître leur origine, comment ils poussent et où ils poussent… Et puis si vous êtes en appartement, pourquoi pas une petite jardinière sur le balcon ? C’est déjà mieux que rien !
Dans tous les cas, vous l’aurez compris, il est important selon moi de partager au maximum avec vos enfants ! Ils sont en pleine découverte et en plein apprentissage de tout, alors il est hors de question de s’avouer vaincu face à des épinards ou à des brocolis ! Faites-vous un peu confiance, appliquez tout ce dont nous avons parlé aujourd’hui, et surtout, soyez patients !
Et puis si vous voyez que malgré tout cela, et même en grandissant, votre enfant refuse toujours de goûter, peut-être serait-il bien de consulter un spécialiste J
En attendant, si vous avez des questions par rapport à tout cela, et que nos podcasts sur l’alimentation de l’enfant vous intéressent, n’hésitez pas soit à vous rendre sur notre chat en ligne ouvert de 10h à 12h du lundi au samedi sur notre site Maia Baudelaire, soit à nous partager vos victoires face aux épinards sur nos réseaux sociaux (Instagram, Facebook).
Et puis moi, j’espère que ce podcast vous a plu et je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures sur la chaîne de podcast de la Méthode de Maia Baudelaire. A bientôt !
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Constance, Diététicienne-Nutritionniste, chez Maïa Baudelaire