Une envie de manger d’origine émotionnelle peut provoquer ce que l’on ressent comme des pulsions. Mais cela peut aussi venir d’une sensation bien plus agréable. Cela est très fréquent au quotidien, vous êtes probablement vous-même concernée par l’alimentation émotionnelle !

L’alimentation émotionnelle : qu’est-ce que c’est ?

C’est tout simplement l’envie de manger qui se manifeste en fonction d’un ressenti émotionnel, sans ressentir la faim “physiologique”. On le remarque le plus souvent lorsqu’on mange suite à une émotion négative, mais il est aussi fréquent de manger en réaction à des émotions positives.

Quelle différence avec la faim physiologique ?

La faim physiologique se manifeste par une faim ressentie physiquement, parfois avec des gargouillements, parfois sous la forme d’une grosse fatigue ou d’irritabilité. Les gargouillements sont tout simplement dûs à l’éclatement de bulles d’air sous les contractions de nos intestins. Vous sentez ainsi qu’il est temps de vous alimenter.

Votre corps qui exprime son besoin d’énergie et de nutriments pour exercer ses fonctions vitales.

La faim émotionnelle, elle, répond à un ressenti que vous avez eu qui induit le besoin d’une récompense. Cela peut être une période de stress, de la fatigue, une inquiétude ou même un accrochage avec quelqu’un. On se tourne le plus souvent vers un aliment très sucré puisque c’est ce sucre qui apporte le plaisir pour pallier le stress  et l’anxiété, ou bien vers un aliment gras pour le plaisir qu’il apporte aux papilles.
Cet aliment apaise, il est réconfortant et donne l’impression de calmer les émotions négatives ressenties. 

Les émotions positives peuvent aussi provoquer une faim sociale, comme lorsque vous êtes avec des amis en terrasse ou avec votre amoureux en promenade : dans le premier cas, il arrive souvent de manger bien plus qu’à sa faim pendant l’apéritif, parce que vous êtes entourée, c’est un moment animé. Dans le second cas, vous pouvez avoir envie de vous offrir une glace ou une pâtisserie sans avoir faim pour autant.
Vous l’aurez compris, cette faim sociale apparaît en situation de rassemblement avec des proches : le partage se fait très souvent autour d’une table.

L’envie est encore différente, il s’agit souvent de la réaction à un stimuli, comme lorsque vous voyez une publicité pour un fast-food à la télé, que vous sentez l’odeur du pain chaud en passant devant la boulangerie ou même lorsque vous entendez des bruits de vaisselle. Cela peut aussi être l’envie de terminer votre repas par une gourmandise malgré votre rassasiement. L’envie concerne un aliment bien précis. 

Est-ce que c’est grave ?

Que ce soit une faim émotionnelle, une faim sociale ou une envie, ce n’est heureusement pas une fatalité. Tout dépend de la fréquence et de l’importance de la prise alimentaire.

Si elle a des conséquences sur votre bien-être et sur votre poids, il devient crucial de consulter une diététicienne nutritionniste qui vous accompagnera dans la compréhension de ce mécanisme et vous donnera les conseils appropriés.

En effet, il arrive souvent que ce type d’alimentation soit suivi de culpabilité d’avoir mangé au-delà de votre appétit. Et pourtant, il est raisonnable d’écouter ses envies, quitte à repousser un peu le repas d’après et manger lorsque vous aurez de nouveau faim. 

Votre coach en nutrition vous aidera donc à reconnaître vos émotions et à choisir l’alimentation qui vous convient, répond à vos besoins et vous fait plaisir. Tout en même temps !

Dans le Programme Sommeil et stress, vous bénéficiez en plus d’un planning de menu pour la semaine. Ainsi, tous vos repas sont prévus, y compris votre en-cas de 16h. Ce programme est particulièrement riche en nutriments pour soutenir votre corps dans la gestion de votre stress quotidien.

Si votre prise alimentaire est provoquée par des sentiments négatifs, nous vous conseillons justement de travailler directement sur la source de stress et sur la gestion de celui-ci, par exemple en mettant des mots et en constatant sur les ressentis de votre journée, ou encore en mettant en place une activité physique régulière qui vous permet de vous défouler. Le sport entraîne aussi la production d’hormones qui vous apaiseront, ce qui en fait l’une des nombreuses solutions pour être moins stressée.
Ce “craving” peut aussi être provoqué par des carences nutritionnelles ou un déséquilibre du microbiote intestinal.

Associé à des nuits trop courtes, une alimentation principalement émotionnelle augmenterait tout de même le risque d’obésité. Une raison de plus pour s’y pencher avec votre diététicienne !

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Sophie Francoulon, Diététicienne-Nutritionniste chez Maïa Coach